La vie après la mort

Pour ceux qui pensaient que la mort physique était libératrice, un petit rappel de Lama Guendune Rinpoche 😉

Qu’est-ce que la mort ? C’est un changement d’état, d’expérience.

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Les Emotions – Lama Guendune Rinpoché

Ce document est tiré d’un enseignement de Lama Guendune Rinpoché.
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La pratique de Tonglen – Lama Guendune Rinpoche

Libre et tranquille
Libre et tranquille

TONGLEN, l’échange de soi avec les autres, la pratique dite de Tonglen : prendre et donner
par LAMA GUENDUNE RINPOCHE

Tout d’abord, laissons notre esprit se détendre complètement et s’établir dans un état de repos total, sans nous arrêter sur aucune sensation ou perception de nous-mêmes et de ce qui nous entoure.

Développons la certitude que tout ce qui se manifeste est notre propre esprit, et ne nous attachons plus à saisir le monde extérieur comme séparé de nous.

Restons simplement détendus dans cette conscience, l’esprit parfaitement calme et paisible.

Peu à peu, nous prenons conscience du mouvement de notre respiration. Laissons ce mouvement se faire naturellement, sans chercher à le modifier ou à respirer d’une manière particulière.

Imaginons que, à chaque expiration, les mérites et les vertus, que nous avons accumulés depuis la nuit des temps et qui sont la cause de notre bonheur présent, sortent de notre corps avec l’air que nous expirons et se dissolvent dans tous les êtres de tous les mondes.

Ces mérites et ces vertus ont la capacité de faire disparaître toutes les souffrances, toutes les maladies et tous les obstacles, de la même manière que le soleil dissipe le brouillard lorsqu’il commence à briller. Tous ces êtres ressentent alors un sentiment de grand soulagement et de grande joie.

Nous imaginons ensuite que, au moment de l’inspiration, toutes les difficultés, les maux et les souffrances de tous les êtres sont absorbées en nous et se dissolvent dans notre cœur, et qu’ainsi ces derniers en sont définitivement délivrés.

Nous nous réjouissons à l’idée de les savoir libérés de leur souffrance et établis dans le bonheur pour toujours.

Au terme de cette méditation, nous nous établissons dans un état de vacuité dans lequel nous dissolvons toute saisie sur le fait de prendre la maladie et la souffrance en nous comme quelque chose existant réellement. Nous nous affranchissons des notions de sujet, d’objet et d’acte, de toute fixation réaliste.

En demeurant ainsi dans la vacuité sans référence, nous dépassons notre peur d’être contaminés par la souffrance des autres. Nous pouvons alors expérimenter la dimension vide et non existante de tous les êtres et de toutes les situations.

Cette conscience de la vacuité est la protection suprême contre toutes les peurs.

Si la pratique qui vient d’être décrite s’accompagne d’une motivation correcte, peu à peu apparaît la capacité de l’appliquer à la vie ordinaire.

Au fur et à mesure que nous pratiquons cette méditation, nous développons une tendance qui transparaît dans tous les actes de notre corps, notre parole et notre esprit. Nous sommes beaucoup plus disposés à accepter nos difficultés, à aider les autres à se libérer des leurs. Nous sommes plus enclins à offrir nos qualités et nos actions vertueuses à tous les êtres, afin qu’ils en expérimentent le résultat positif.

Quand une telle attitude anime tous les aspects de la vie quotidienne, elle peut nous conduire au parfait éveil. Si nous ne développons pas une motivation réellement pure, nous nous efforcerons d’aider tel ou tel au gré des situations, avec l’impression d’être sincère. Cependant, lorsque la personne, loin d’éprouver de la gratitude, nous en voudra, nous critiquera et nous opposera son ressentiment et sa haine, nous perdrons alors nos bonnes résolutions et nous nous dirons : « cela me servira de leçon, et à l’avenir, même si l’occasion se présente, je ne ferai plus rien pour l’aider ». Par cette pensée, notre engagement à aider les autres sera endommagé.

C’est pourquoi notre vœu doit être complètement désintéressé et inconditionnel. Il doit également s’appliquer à tous sans distinction, sans faire de différence entre ceux qui répondent positivement et ceux qui rejettent notre aide.

Faire preuve de partialité, ne serait-ce qu’à l’égard d’un seul être, ou abandonner mentalement un seul d’entre eux suffit à créer un manquement envers nos engagements.

Pour éviter cela, nous devons nous entraîner sans cesse à affermir notre motivation, afin qu’elle puisse résister aux circonstances, quelles qu’elles soient. Pour que notre aspiration altruiste se renforce et s’enracine vraiment en nous, il nous faut établir une base solide d’activité positive par laquelle nous allons rassembler du mérite ou, en d’autres termes, de l’énergie positive.

Au fur et à mesure que cette énergie positive augmentera, se développera l’attitude éveillée authentique. Cette accumulation de mérite est comparée au tronc d’arbre à partir duquel apparaît le fruit, la réalisation de la réalité ultime : le dharmakaya. L’accumulation de mérite est constituée par l’accomplissement d’actions positives au niveau du corps, de la parole et de l’esprit. Elle a pour effet de purifier tous les actes négatifs accumulés antérieurement. Toutes les actions négatives de nos vies passées ont été commises avec le corps, la parole ou l’esprit ; il n’y a aucun moyen d’agir. Si, à partir de maintenant, nous utilisons notre corps, notre parole et notre esprit pour créer du mérite, nous purifions à chaque niveau nos actes négatifs antérieurs.

Ni sujet, ni objet

Lama Guendune
Lama Guendune

Tout ce que nous percevons n’a pas de réalité propre, mais est la radiance de l’esprit. Nous pratiquons la méditation de façon à laisser l’esprit s’établir dans la rencontre de sa propre projection. Ainsi, nous ne créons plus de séparation entre un sujet qui perçoit et un objet qui aurait sa propre réalité. Nous comprenons qu’il n’y a ni sujet ni objet.

Guendune Rinpoché. Mahamoudra.

Qui est le penseur ?

Eveil
Eveil

Si vous vous trouvez dans la situation où vous pensez méditer de façon correcte, ne rejetez pas cette pensée mais regardez qui pense cela.

Regardez le sujet, essayez de trouver une forme, une couleur, quelque chose qui puisse définir le penseur.

Quand nous nous apercevons qu’il n’y a rien à voir, qu’il n’y a pas de penseur, nous nous libérons de la pensée.

Ce moment où nous reconnaissons que le penseur n’est pas une entité réelle est le moment de la réalisation.

Lama Guendune Rinpoché

Libre et tranquille – Lama Guendune –

Libre et tranquille
Libre et tranquille

LIBRE ET TRANQUILLE

Le bonheur reste introuvable
que l’on fasse de grands efforts ou que l’on exerce sa volonté,
car il est déjà présent, dans une relaxation simple
et abandonnée.

Ne vous efforcez pas :
il n’y a rien à faire, ni à harmoniser.
Ce qui se présente momentanément au sein du corps esprit
est sans véritable importance
et sans même la moindre réalité.
À quoi bon vous identifier et vous attacher à ceci,
l’évaluer, ou vous évaluer vous-mêmes ?

Il vaut mieux simplement
laisser la totalité du jeu se jouer d’elle-même,
s’élever et retomber telle des vagues,
sans intervenir ni pour modifier,
ni pour manipuler.
Ensuite, voir comment tout s’évanouit puis
réapparaît, comme par magie et de façon répétée,
temps sans fin.

Seule votre quête de bonheur
vous empêche de le voir.
Elle a tout de la chasse que vous donneriez
à un arc-en-ciel aux couleurs vives
que jamais vous ne pourrez attraper,
ou encore du chien qui court
après sa propre queue.
Bien que la paix et le bonheur
n’ont aucune existence
en tant qu’objets ou endroits,
ils sont disponibles en permanence
et vous accompagnent à chaque instant.

Ne croyez pas un instant que soient réelles
les expériences positives ou négatives.
Leur nature est aussi éphémère,
que celle du temps qu’il fait aujourd’hui,
ou que celle des arcs-en-ciel au dessus de nos têtes.

À vouloir saisir l’insaisissable,
vous vous épuisez en vain.
Dès que vous ouvrez et relaxez le poing serré
de l’avidité,
l’espace infini est là – ouvert, accueillant
et réconfortant.

Faîtes usage de cet espace, cette liberté
et aise naturelle.
Ne cherchez pas plus en avant,
ne pénétrez pas l’inextricable jungle
en quête de l’éléphant suprême,
qui est déjà tranquillement à la maison
devant votre propre foyer rougeoyant.

Rien à faire, ni à harmoniser,
rien à forcer,
rien à désirer
et rien ne manque.

Emaho ! Merveilleux !
Tout se déroule de soi-même.

Lama Guendune Rinpoché

Qu’est-ce que l’esprit – Lama Guendune Rinpoché

Lama Guendune Rinpoché
Lama Guendune Rinpoché

Qu’est-ce que l’esprit?
L’esprit est ce qui produit des pensées, parfois très actif, parfois calme, parfois heureux, parfois malheureux, parfois doux, parfois violent.

Tout cela est l’esprit, et pourtant ce n’est pas cela.

En effet, si nous cherchons l’esprit, rien n’est trouvé, si nous le regardons, rien n’est vu, si nous l’analysons, il n’en reste rien. Si nous voulons le saisir, nous n’attrapons rien, si nous le rejetons, il ne s’en va pas, si nous le posons, il ne reste pas. Si nous voulons l’unir à autre chose, il ne se mélange pas, si nous cherchons à le diviser, il ne se sépare pas, si nous voulons en prélever une partie, il ne se partage pas. Il n’est pas connu par l’observation, il n’est pas expliqué par une démonstration…

Il se situe, en fait, au-delà de toutes les représentations mentales d’existence, de non-existence, des deux à la fois ou de ni l’un ni l’autre.
C’est pourquoi on le définit comme GRAND MILIEU et la position qui le caractérise s’appelle LA GRANDE VUE MÉDIANE qui se situe à l’écart de tous les extrêmes.
Le seul moyen de réaliser la nature de l’esprit, c’est l’absorption méditative, le samadhi, qui conduit à la vision directe, non discursive, non conceptuelle de l’essence de toute chose.
C’est la raison pour laquelle la méditation est le cœur de l’apprentissage spirituel.

Lama Guendune Rinpoché

Le bonheur – Lama Guendune Rinpoché

Eveil Oriental - Le Blog

LE BONHEUR

Le bonheur ne se trouve pas avec beaucoup d’effort et de volonté mais réside là, tout près, dans la détente et l’abandon.

Ne t’inquiète pas, il n’y a rien à faire.

Tout ce qui s’élève dans l’esprit n’a aucune importance parce que n’a aucune réalité. Ne t’y attache pas. Ne te juge pas.

Laisse le jeu se faire tout seul, s’élever et retomber, sans rien changer, et tout s’évanouit et commence à nouveau sans cesse.

Seule cette recherche du bonheur nous empêche de le voir.

C’est comme un arc-en-ciel qu’on poursuit sans jamais le rattraper. Parce qu’il n’existe pas, qu’il a toujours été là et t’accompagne à chaque instant.

Ne crois pas à la réalité des expériences bonnes ou mauvaises ; elles sont comme des arcs-en-ciel.

A vouloir saisir l’insaisissable, on s’épuise en vain. Dès lors qu’on relâche cette saisie l’espace est là, ouvert, hospitalier et confortable.

Alors…

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Qu’est-ce que l’esprit ?

L’esprit

« L’esprit est la base unique d’où s’élève confusion et sagesse, samsara et nirvana, selon qu’il demeure dans l’ignorance ou qu’il est établi dans sa nature d’éveil. Il est donc essentiel d’avoir une compréhension claire de l’esprit afin d’en réaliser la nature.

L’esprit

« L’esprit est la base unique d’où s’élève confusion et sagesse, samsara et nirvana, selon qu’il demeure dans l’ignorance ou qu’il est établi dans sa nature d’éveil. Il est donc essentiel d’avoir une compréhension claire de l’esprit afin d’en réaliser la nature.

Qu’est-ce que l’esprit?

L’esprit est ce qui produit des pensées, parfois très actif, parfois calme, parfois heureux, parfois malheureux, parfois doux, parfois violent. Tout cela est l’esprit, et pourtant ce n’est pas cela. En effet, si nous cherchons l’esprit, rien n’est trouvé, si nous le regardons, rien n’est vu, si nous l’analysons, il n’en reste rien. Si nous voulons le saisir, nous n’attrapons rien, si nous le rejetons, il ne s’en va pas, si nous le posons, il ne reste pas. Si nous voulons l’unir à autre chose, il ne se mélange pas, si nous cherchons à le diviser, il ne se sépare pas, si nous voulons en prélever une partie, il ne se partage pas. Il n’est pas connu par l’observation, il n’est pas expliqué par une démonstration…

Il se situe, en fait, au-delà de toutes les représentations mentales d’existence, de non-existence, des deux à la fois ou de ni l’un ni l’autre.
C’est pourquoi on le définit comme GRAND MILIEU et la position qui le caractérise s’appelle LA GRANDE VUE MÉDIANE qui se situe à l’écart de tous les extrêmes.
Le seul moyen de réaliser la nature de l’esprit, c’est l’absorption méditative, le samadhi, qui conduit à la vision directe, non discursive, non conceptuelle de l’essence de toute chose.
C’est la raison pour laquelle la méditation est le cœur de l’apprentissage spirituel »

Lama Guendune Rinpoché

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