
Un pendule au repos, écartez-le seulement de sa position d’origine et lâchez-le. Il va osciller. Combien de temps continuera-t-il ainsi ? Tant qu’il ne reviendra pas dans la position qui est la sienne. Il n’y a pas d’action alors. S’il y a une action là, il y aura une réaction. Cette action-réaction est donc le jeu de la vie et la nature fonctionne selon ce processus.
Svami Prananpad
Notre processus émotionnel fonctionne de cette façon. Chaque fois que nous sommes en souffrance, nous cherchons à nous échapper par une action quelle qu’elle soit. Si nous n’agissons pas et laissons nos émotions se dissoudre naturellement, elles finissent par s’épuiser et nous demeurons en paix, sans avoir généré aucune autre réaction.
A adapter selon les situations bien sur.
Je rajouterais que Svami ne préconise pas de ne pas agir, mais plutôt d’être soi-même dans l’action. Ceci pour rejeter la dualité de l’action et de la réaction et de redevenir UN.
Ma compréhension est que si l’on est pleinement soi dans l’action, sans la dualité générée par l’émotion, l’action devient juste. Et si l’action est juste, elle ne génère aucun autre état émotionnel.
Mais que c’est dur la non réaction !!! Cela demande aussi de l’énergie … certains disent qu’il faut laisser l’émotion traverser … je me demande s’il ne faut pas s’adapter en fonction de ce qu’on est …Y a t’il une seule voie ? bises
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bonjour Cathie, je ne peux parler que de mon expérience et te donner le résultat. Je suis plutôt quelqu’un d’impulsif qui a tendance à démarrer au quart de tour et j’ai justement appris à me taire. Quand tu laisses les choses être ce qu’elles sont, bien sur, tu peux ressentir une immense frustration, mais curieusement, une fois cette énergie libérée, il se passe quelque chose, comme si des voiles partaient. Cette énergie peut revenir des dizaines de fois, tu hurles, tu pleures, et ça continue à se libérer sans que tu n’aies rien d’autre à faire…que te taire. C’est une expérience difficile, surtout pour l’égo qui ne supporte pas de perdre le contrôle, mais au bout du compte, tu as véritablement avancé. Parce que tout le problème, et tu le dis « s’adapter en fonction de ce que l’on est », est-ce que notre façon de fonctionner est véritablement ce qu’on est ou est-ce seulement un conditionnement parmi d’autres ? Alors pour aider à franchir ces caps difficiles, on peut utiliser la compassion, et accepter que l’autre soit différent de nous et n’ait pas les réactions qui, pour nous, nous paraissent justes, mais tout est subjectif, ce n’est qu’un jugement assez arbitraire car chacun a ses propres raisons d’agir comme il le fait. Tiens, je te mets un petit texte que j’ai mis sur FB « Si son passé était le vôtre, sa douleur la vôtre, son niveau de conscience le vôtre, vous penseriez et agiriez exactement comme lui. Avec cette prise de conscience viennent le pardon, la compassion, la paix.
Eckhart Tolle » 😉 bises
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