
Quand on se regarde dans un miroir, on ne voudrait surtout pas y voir un individu ordinaire. On aimerait y contempler quelqu’un d’exceptionnel. Que l’on soit ou non conscient de ce fait, on est tout simplement mécontent de découvrir un être névrosé, en proie à des difficultés et des problèmes.
On voudrait voir le reflet d’une personne heureuse, mais on se trouve devant quelqu’un qui se débat contre lui-même. Nous voudrions croire que nous débordons de compassion, mais notre égoïsme nous saute aux yeux. Nous aspirons au raffinement, mais l’arrogance nous rend grossiers.
Au lieu d’être forts et immortels, nous découvrons notre vulnérabilité aux quatre fleuves de la naissance, de la vieillesse, de la maladie et de la mort. Le conflit entre ce que nous aimerions voir dans ce miroir et ce que nous y percevons provoque une intolérable souffrance.
Le sentiment d’être exceptionnel, unique, ce que l’on appelle « l’amour-propre » ou encore « l’importance de soi », nous retient prisonniers de la souffrance. L’amour-propre est cet attachement sous-jacent aux notions de « je », « moi », « mien » qui colore toutes nos expériences. Si l’on regarde de plus près, on trouve toujours un puissant élément d’amour-propre dans tout ce que l’on pense, dit et accomplit.
« Que faire pour me sentir bien? Que pensent les autres de moi? Que vais-je en retirer? Que vais-je y perdre? » Autant de questions qui sont ancrées dans l’importance de soi. Et même notre impression de ne pas être à la hauteur de ce que nous pensons être est encore une forme d’infatuation.
DZIGAR KONGTRÜL RINPOCHE.
Arrêter de projeter un idéal sur tout… ce qu’on devrait être en particulier, cela aide à se regarder plus sereinement et surtout je crois accepter ses imperfections comme faisant partie intégrante de nous-mêmes, un joli conseil de Pema Chödron pour se réconcilier avec soi 🙂 belle soirée à toi
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